Sa Pa
– Du 25 au 27 octobre 2017 –
A une petite nuit de bus de Hanoi, nous rejoignons Sa Pa afin d’y retrouver Laurane, Alexandre et leurs amis Valérie et Thibault. Enfin vraiment très petite nuit, puisque nous arrivons à 2h30 ! Mais on nous laisse dormir dans le bus jusqu’à 6h, plutôt sympa. Et vous avez votre propre lit dans les bus vietnamiens, un vrai luxe !
Dans les bus vietnamiens
Nous en profitons pour dormir car le matin même nous partons pour un trek de 2 jours à découvrir les paysages et rizières de ces montagnes. Nous n’aurons malheureusement pas beaucoup de chance car le temps est très brumeux et pluvieux, rendant le chemin très glissant et le riz a été récolté. Nous n’aurons pas le plaisir de voir le beau vert de ces cultures.
Mais la bonne humeur ne nous faisant rarement défaut, c’est avec plaisir que nous avons marché, entre amis et avec les nombreuses vendeuses de bracelets, écharpes et autres tissages « hand made ! » qu’on nous propose voire force à acheter lors des différents arrêts. En toute honnêteté, elles sont malheureusement agaçantes, enlevant un peu de charme à cette belle région.
Nos amies les vendeuses
En chemin
Arrivée au gîte du soir
Dans ces montagnes où les nuits sont fraîches en cette saison et après avoir marché dans la boue pendant 2 jours, nous sommes allés déguster un hot pot, fondue consistant à faire cuire de la viande, du poisson et/ou des crustacés dans un bouillon aromatisé aux herbes. C’est délicieux et ça réchauffe !
Soirée hot pot
Bac Ha
– Du 27 au 29 octobre 2017 –
Après ce passage à Sa Pa, nous partons pour Bac Ha en compagnie de Laurane et Alexandre. Nous restons dans la même région montagneuse et cultivatrice de riz. Nous y allons entre autres pour assister au marché du dimanche, très connu et très fréquenté dans la région.
Le Vietnam compte plus de 54 ethnies dont une majorité vit dans les montagnes du nord. Longtemps rejetées par le gouvernement vietnamien, ces populations aux rites et coutumes préservées sont aujourd’hui devenues un atout touristique majeur pour le pays. L’un des meilleurs moyens de rencontrer ces minorités est de se rendre sur les marchés du nord, dans la région de Lao Cai, dont le plus connu est celui de Bac Ha.
Représentation de danse et chants traditionnels des troupes locales le samedi soir
Installé le dimanche dans tout le centre ville, il est organisé en 3 grands espaces : le marché alimentaire, le marché aux bestiaux et celui des produits ethniques. Un peu victime de son succès, il faut savoir faire la part des choses entre les différents étals de tissus, vêtements, sacs, vaisselle…, entre les produits véritablement fait main par les ethnies locales et les produits « made in je ne sais où » qu’on est capable de vouloir vous vendre avec insistance au même prix.
Le marché alimentaire
Le marché aux bestiaux
Les produits ethniques
Malgré tout, en dehors des étals spécial touristes, ce marché reste un lieu d’échange pour les ethnies montagnardes qui viennent vendre leur production et on peut y rencontrer des H’mong, des Lolo, des Dao et de Tay qui portent le costume traditionnel au quotidien et ont chacun leur propre dialecte.
Et s’équiper en tenues militaires vietnamiennes !
Nous profitons de notre passage à Bac Ha pour aller visiter la campagne et les rizières sous le soleil. Nous assistons à la récolte du riz (un peu plus tardive qu’à Sa Pa) et à la préparation d’un cochon. Rasé de près, douché, arrosé d’un shot d’alcool de riz, il est prêt à être consommé !
Préparation du cochon
Récolte du riz et campagne de Bac Ha
Dans une école
Et comme toujours, nous partageons les joies de la cuisine vietnamienne…
Recettes d’ailleurs
On vous propose une recette de hot pot, où fondue, qui est parfaite pour l’hiver. Elle consiste à faire cuire un peu tout ce que vous voulez dans un bouillon placé au centre de la table. Il existe des dizaines de variantes, n’hésitez pas à l’adapter selon vos envies !
Ingrédients
Bouillon
- 2 litres de bouillon de légumes neutre (non assaisonné) ou 2 litres d’eau et 2 cubes pour bouillon de légumes
- 8 shiitakés (frais ou déshydratés)
- 1 courgette
- 1 carotte
- Des feuilles de pak choï
- 1 oignon
- 4 feuilles de cumbava (agrume vert tout bosselé qui fait des miracles en cuisine. Existe sous forme d’huile essentielle si vous n’arrivez pas à en trouver du frais)
- 1 baton de citronnelle
- 15 g de gingembre
- 140 ml de lait de coco
- 1 cuillère à soupe de bôt satê (poudre de satay)
- 1 cuillère à soupe de pâte Hot & Sour pour soupe (peut être remplacé par de la pâte de curry rouge)
- 3 cuillères à soupe de nuoc mam
A faire cuire dans le bouillon : différentes viandes coupées en lamelles (boeuf, poulet, canard, porc), du poisson (lotte, dorade, bar), des crustacés (noix de Saint Jacques, crevettes).
Mais également des légumes (pak choï, chou chinois, champignons frais) et des vermicelles (de riz, de blé, de haricot mungo). Utilisez des baguettes ou de petites passoires individuelles pour faire cuire les aliments dans le bouillon.
Préparation
- Epluchez la carotte, l’oignon et le gingembre. Coupez la tête et le pied de la courgette. Coupez la carotte et la courgette en bâtonnets, l’oignon en deux ainsi que le gingembre
- Enlevez les premières feuilles un peu dures de la citronnelle, coupez en deux et écrasez les deux parties avec la lame de votre couteau bien à plat. Cela permet aux parfums de se mélanger au bouillon
- Si vous servez des pak choï comme légume, récupérez les premières feuilles, trop longue, trop épaisse pour le bouillon et ne servez à table que le coeur
- Les feuilles du cumbava doivent être coupées de part et d’autre de la tige sans être coupées en deux. Elles ne dégageront pas tout leur parfum si vous ne le faites pas
- Faites chauffer le bouillon, ajoutez tous les légumes, la citronnelle, le gingembre et les feuilles de cumbava
- Assaisonnez avec la pâte pour soupe et la poudre de satay
- Versez le lait de coco et faites mijoter 1 heure
- Goûtez et salez avec 2 à 3 cuillères de nuoc mam selon vos goûts.
Si vous souhaitez mettre un jus de citron vert vous ne devez pas mettre de lait de coco au risque de faire tourner votre bouillon.
A partager à plusieurs, comme toute bonne fondue !
Hello ! Merci pour cet article ! Nous étions allés en train couchette, je ne savais pas que les bus existaient (surtout aussi confort) 🙂 J’ai eu le même ressenti sur les vendeuses en tenue tradi, et ai même fait une crise de nerfs (il pleuvait, il y avait de la boue, je tombais et en plus avec le harcèlement : pétage de cable !). Par contre j’ai adooooré les paysages de rizières !
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